Publié dans Economie

Economie verte - Focus sur les enjeux et opportunités pour Madagascar

Publié le vendredi, 08 juillet 2022

Potentiel énergétique vert à exploiter. Hier, le programme SUNREF ou « Financement de l'utilisation durable de l'énergie et des ressources naturelles » a réuni plusieurs acteurs du développement et du secteur privé, triés sur le volet, au Novotel Convention & Spa, Ivandry, dans le cadre de l’Evènement des parties prenantes pour débattre du financement de l’économie verte, suite aux succès enregistrés par le déploiement de la ligne de l’Agence française pour le développement (AFD). 

Soutenue par l’Union européenne, cette rencontre s’est focalisée sur les thématiques de la finance verte comme outil de réduction des émissions de carbone et levier de développement pour le pays. L’évènement a été l’occasion pour les représentants des ministères concernés, des banques partenaires du programme SUNREF, à savoir la MCB et BNI Madagascar, de l’Assistance technique sous l’égide de Solidis, mais également des porteurs de projets représentants différentes tailles d’entreprises du secteur privé, d’apporter leur contribution pour fluidifier la transition énergétique et écologique, ainsi que la croissance économique du pays en facilitant l’accès à des financements bancaires. 

La restitution des travaux par les groupes de travail a attesté de la richesse des discussions durant cette journée. Les participants ont ainsi proposé des solutions qui permettraient, entre autres, à Madagascar de faire face aux défis énergétiques, par la facilitation des projets énergétiques durables et des économies d’énergie dans le secteur productif, alors que Madagascar dispose d’un fort potentiel hydraulique estimé à 7.800 MW, ainsi que d’un très bon potentiel solaire avec l’un des taux d’ensoleillement parmi les plus élevés au monde. 

Investissement

Par ailleurs, la Grande île présente également de grands gisements éoliens, notamment dans le nord et le sud du pays. L’Assistance technique a également annoncé le lancement d’un appel à projets destiné à récompenser les meilleurs projets en matière d’efficacité énergétique, énergies renouvelables, environnement, initiés par les bénéficiaires actuels et futurs du programme SUNREF et dont les résultats seront annoncés avant la fin de l’année 2022. 

Pour rappel, SUNREF Madagascar est un programme de finance verte qui vise à promouvoir les investissements verts du secteur privé, via le déploiement combiné d’une offre technique et financière adaptée et incitative. Il allie donc lignes de crédit et assistance technique, en plus d’une subvention d’investissement. Le programme vise la transition énergétique et écologique ainsi que la croissance économique du pays, en facilitant l’accès à des financements bancaires auprès des porteurs de projet dans ces domaines. Ciblant prioritairement à Madagascar les investissements en énergies renouvelables (EnR) et en efficacité énergétique (EE), il restera ouvert à d’autres classes d’investissement à portée environnementale (Env), notamment le recyclage et l’économie circulaire, la gestion durable des ressources naturelles, la gestion des déchets et des eaux usées, ainsi que le tourisme durable.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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